Débat Public salle du Beffroi:

Publié le par Section Pcf Vierzon

Quelques dizaines de personnes salle du beffroi ce soir pour le débat sur les problèmes de pénibilité au travail. Les participants on débattu pendants plus d'une heure:

arton3705-125f749,8 % des femmes actives en France (contre 11 % des hommes) se retrouvent concentrées dans 11 des 86 familles professionnelles répertoriées par l’Insee (agent d’entretien, enseignante, vendeuse, employé-e, secrétaire, aide-soignante, infirmière, aide à domicile, métiers de l’action sociale, assistante maternelle, coiffeuse, femmes de ménage, femmes de chambre…).

Ces professions à prédominance féminine présentent de nombreuses pénibilités, qui rentrent dans les douze critères de pénibilité, élaborés par le patronat et les organisations syndicales en 2008 : travail très répétitif, travail permanent sur écran, travail morcelé (« abandonner une tâche pour une autre plus urgente »), postures contraignantes, port de charges lourdes (manutention des patients, remplissage des rayons, passage des articles en caisse…), environnement agressif (exposition aux infections, à la violence, aux agressions verbales), exposition à certains produits chimiques nocifs (nettoyage, photocopie, médicaments, radiothérapie), travail de nuit…Les conditions d’emplois des femmes sont souvent des facteurs aggravants des conditions de travail : postes peu qualifiés, emplois précaires (CDD, CDI instable, temps partiel subi, intérim), chômage…

Enquête du ministère du Travail SUMER en 2003 :

58 % des troubles (TMS) déclarés concernent des femmes, avec un risque d'exposition de 22 % supérieur à celui des hommes ;

Les femmes se déclarent plus stressées au travail ;

L’EGALITE PASSE AUSSI PAR LA RECONNAISSANCE DE LA PENIBILITE DU TRAVAIL DES FEMMES, DE BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL ET UNE RETRAITE EN BONNE SANTE.

(+ 40 %) que leurs collègues masculins ; 37 % des femmes déclarent vivre un « mal-être » au travail, contre 24% des hommes) ;

Les femmes vivent plus fréquemment que les hommes,des situations de harcèlement et de violence.

Bien souvent le travail n’a pas les mêmes effets sur la santé ou le parcours professionnel, selon que l’on est une femme ou un homme : par exemple, dans les sociétés de nettoyage, les hommes (moins nombreux) conduisent les machines (17 % contre 2 % de leurs homologues féminines) et portent les sacs (15 % contre 4 %), tandis que les femmes lavent les toilettes et passent le balai manuellement.

Les organisations du travail doivent permettre l’articulation vie au travail et vie familiale pour les femmes et les hommes, en particulier pour permettre le partage des tâches domestiques. Pour l’amélioration des conditions de travail des femmes et la reconnaissance de la pénibilité les syndicats proposes:

• faire de l’amélioration des conditions de travail et de la construction du bien-être au travail, un des leviers de l’égalité professionnelle ;

• développer une approche sexuée en matière de « santé au travail », « conditions de travail », prévention des risques organisationnels et psychosociaux…, dans le rapport de situation comparée, le document unique d’évaluation des risques professionnels dans l’entreprise, et aussi dans toutes les négociations stress, senior, articulation des temps… Légalement, les employeurs ont la responsabilité du bien-être au travail ;

• analyser le travail réel pour rendre visible les compétences et le professionnalisme technique et relationnel de métiers féminins ;

• imposer la mixité des filières, et élargir ainsi le champ des métiers proposés aux femmes et aux hommes.

Ils appeles les salariés, à se rassemblé et à manifester le 1er mai.

BLOG/JMR

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