Hôpitaux : toujours moins pour assurer la santé des français.
De nombreux hôpitaux de proximité ont disparu sous l’ère Sarkozy, et des établissements ont été contraints de fusionner, au nom de la qualité des soins, de la sécurité sanitaire et de la recherche des équilibres financiers. En réalité, l’hôpital public, soumis à la purge libérale, a été mis à mal.
En juillet dernier, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales relevait que ces méthodes étaient, en définitive, source de surcoûts et de dysfonctionnements. Pourtant, aujourd’hui, le processus engagé se poursuit, comme si de rien n’était. Les projets de fusions sont légions. Le scénario est toujours le même : on ferme d’abord la maternité, puis la chirurgie (en ligne de mire à Vierzon en début 2013), enfin l’hôpital est fermé la nuit et le week-end.
Actuellement, l’Agence régionale de la santé accélère le mouvement pour aboutir à la fusion le 1er janvier prochain. Des exemples similaires sont nombreux à l’échelle du pays.