Marseille: "Ce n'est pas en pillant les communes alentours que l'on règlera les problèmes"

Publié le par Section Pcf Vierzon

La situation de Marseille, deuxième ville de France, exige un investissement national, c'est ce que nous disons depuis des années. C'est une bonne chose que l'Etat en prenne enfin conscience. Mais il n'y a pas grand chose dans le panier du gouvernement.

6a00d83451935369e2017d3be4cc25970c-800wi.jpgIl ne faudrait pas que l'on pense pouvoir construire Marseille dans des délibérations de sommet, sans les élus locaux, et sans les habitants. Si la réponse du gouvernement, au-delà des effectifs supplémentaires de forces de l'ordre et des moyens mis en oeuvre à juste raison pour démanteler les trafics, se résumait au mot magique de métropole, ce serait une vaste fumisterie.
Plutôt que d'investir, on veut faire des économies et se mettre dans les clous de Bruxelles et du traité européen.

Le gouvernement qui entend faire ratifier le traité en catimini est face à un problème à Marseille comme ailleurs : il y a besoin d'investissement public. Ce n'est pas en pillant les communes alentours que l'on règlera les problèmes. La métropole, réclamée à grands cris par le patronat, négation de la démocratie locale, machine de guerre au service de la finance, ne saurait être la réponse adaptée.
Ces réponses ne sont pas celles espérées par les centaines de milliers d'hommes et de femmes qui ont choisi la gauche dans sa diversité lors des dernières élections. La population et les élus ont combattu ce projet face à la droite, et obtenu gain de cause. Il faut des coopérations locales de projets renforcées notamment sur les transports, pas une structure féodale. Il faut agir pour l'emploi, l'éducation, le logement, la santé, le port, l'Hôpital Nord, Fralib...

P. Dharreville, secrétaire de la fédération PCF des Bouches du Rhone.

Publié dans VIE du PARTI

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