Attentes décues.

Publié le par Section Pcf Vierzon

Pour la classe politique, les vacances touchent à leur fin. Tandis que le pouvoir socialiste détaille son agenda, évitant ainsi d’entrer dans le vif des sujets qui préoccupent le plus les Français, l’UMP, recroquevillée sur elle, n’a d’yeux que pour la guerre des chefs qui se prépare. Jean-Luc Mélenchon est donc le seul à réussir sa rentrée. En livrant le fruit de ses premières observations, il vient d’offrir une critique constructive et dont la crédibilité est renforcée par l’évidence qui veut que le Front de gauche n’appartienne pas à l’opposition. 

Evitant l’écueil du procès en sorcellerie, il rappelle avec pertinence que le nouveau gouvernement n’a pas su parer aux véritables urgences. 

Imposer un sévère contrôle des dérives financières, opposer un refus ferme et définitif aux politiques d’austérité qui galopent à travers l’Europe, agir pour que la communauté rom soit enfin traitée avec respect en France… Voilà ce que souhaitaient vraiment les électeurs de gauche. 

En cela, leurs attentes sont déçues car il est très clair que le pouvoir ne s’est pas attelé à la tâche. Aujourd’hui, morosité et inquiétude dominent toujours. L’espoir n’est pas rendu aux chômeurs longue durée, le redressement productif patine, les réformes sécuritaires laissent dubitatifs. Et pire encore, le duo Hollande-Ayrault répète inlassablement qu’il faudra, plus tôt que tard, regarnir les caisses de l’Etat. Il ne cherche pas à contourner la rigueur, mais plutôt à la renommer pour mieux tenter de la justifier. Face au marasme économique et alors qu’aucune amélioration réelle ne pointe à l’horizon, mener obstinément une politique sociale-libérale, c’est laisser la porte grande ouverte à la récession. 

Il était grand temps que cela soit dit. Il est encore plus urgent que les choses changent, concrètement.

BLOG/PCF Vierzon.

Publié dans URGENT

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