Constructions de colonies, incursions punitives, blocus contre Gaza,Israël renforce son terrorisme d’État contre la Palestine :

Publié le par Section Pcf Vierzon

palestine-colonies.jpg

Construction de nouvelles colonies, blocage des revenus et des salaires, incursions punitives et provocatrices, détentions dans des conditions extrêmement dures et maintien du blocus sur Gaza sont quelques-unes des mesures appliquées par Israël en représailles de la reconnaissance de la Palestine comme État à l'Assemblée-générale des Nations unies. 

La décision de construire un nouveau complexe immobilier avec six mille logements à l'Ouest constitue le dernier acte d'installation massive de colonies imposée ces dernières semaines. Auparavant, les autorités sionistes avaient déjà décidé de construire plus de 2 610 logements à Jérusalem-Est, territoire annexé par les sionistes où se trouvent déjà près de 200 000 israéliens. 

Dans le monde entier, on estime pourtant à près de 11 millions le nombre de Palestiniens réfugiés, la moitié dispersée dans divers pays du Moyen-orient. 

La politique d'expulsion des Palestiniens et de construction de quartiers pour les colons a été initiée et condamnée dès 1967, l'histoire se répétant à l'ONU, avec un appel du Conseil de Sécurité pour que le gouvernement de Tel-Aviv suspende ses projets qui, a souligné l'organisme, sont en violation du droit international et rendent impossible la solution pacifique des deux États. 

Israël fait la sourde oreille et poursuit, aggrave même un terrorisme d’État depuis que l'ONU a voté à une large majorité le statut de membre-observateur à l’État palestinien.
Parmi les actions à caractère punitif imposées depuis lors, la confiscation des salaires des fonctionnaires palestiniens et des impôts, soit un total de près de 93 millions d'euros, justement au moment où les Nations unies lancent un appel aux donateurs internationaux pour qu'ils mettent de toute urgence à disposition des fonds pour aider le peuple et l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, le blocus de fer contre Gaza continue. Il a plongé, depuis 2007, 80% de la population dans la dépendance vis-à-vis des aides internationales, et a détruit 60% des entreprises de la Bande. 

S'intensifie par exemple la destruction de citernes (44 depuis le début de 2011). Les infrastructures sont utilisées dans l'agriculture et constituent un élément historique de la souveraineté palestinienne sur le territoire qui, dans ce contexte, est abandonné faute d'accès des populations à l'eau. 

Sionisme criminel... 

Dans les prisons d’Israël, en ce moment, 18 palestiniens gravement malades se trouvent sans assistance médicale et, depuis le début du mois, en Cisjordanie, 20 autres furent blessés pendant une action de provocation israélienne. L'armée a envahi Hébron pour capturer un policier palestinien, qui a résisté à une détention arbitraire et fut aidé par des camarades du quartier, ce qui fut suffisant pour déclencher une bataille qui a fait une dizaine de victimes côté palestinien en quelques heures. 

Ce même 7 décembre, Human Rights Watch a publié un communiqué accusant Israël d'avoir systématiquement violé les lois de guerre lors de la dernière agression contre la Bande de Gaza, et deux jours auparavant, le 5 décembre, 174 pays votaient un texte aux Nations unies qui exigeait d’Israël qu'il permette une visite d'inspection internationale sur son programme nucléaire. Le document ne fut rejeté que par le Canada, la Micronésie, Palau, les îles Marshall, Israël et les États-Unis. 

Les nord-américains sont même allés plus loin et, en guise de cadeau de Noël, ont annoncé l'envoi à Israël d'une nouvelle livraison de 17 000 bombes de tout type. L'objectif est de recharger les stocks épuisés lors de la récente attaque contre la Bande de Gaza, manifestant, une fois de plus, le soutien des États-Unis aux crimes réitérés des sionistes. 

...et pauvreté en Israël

Israël, dont la population enregistre un des taux les plus élevés de pauvreté parmi les pays partageant les mêmes caractéristiques. C'est ce qu'affirme l'OCDE, qui ne cache pas, dans un rapport publié récemment, que les problèmes économiques sont la principale préoccupation du peuple israélien, loin devant le terrorisme et les agressions extérieures. 

La même étude révèle que 75% de la population craint l'effondrement économique et social du pays, une crainte manifestée par une autre recherche, sous la responsabilité de l'Institut national des assurances sociales, selon laquelle une famille israélienne sur cinq vit en-dessous du seuil de pauvreté. 

Tout cela ne fait que confirmer la thèse marxiste selon laquelle « un peuple qui en opprime d'autres ne peut pas être libre ». Et ce n'est pas le cas, de fait, des israéliens, maintenus dans la misère imposée par leurs propres gouvernants.

Par PC International.

Publié dans INTERNATIONAL

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article