C'EST PARTI! mardi 12 mai 2009 18h30 Salle Madeleine Sologne.

Publié le par Section Pcf Vierzon


Pascale Le Neouannic Secrétaire Nationale du PG.

Arrivée au PS en 1982, Pascale Le Néouannic s'y implique fortement jusqu'à rejoindre en 2005 le secrétariat national. Mais elle ne fait que constater, impuissante, le glissement du parti vers la social-démocratie et l'accompagnement du libéralisme. Las des compromissions et des renoncements, elle choisit finalement la rupture avec le PS fin 2008, pour participer à la fondation du Parti de Gauche.

La nécessité d'une autre majorité à gauche, affrontant la droite sans concessions et sur tous les terrains, Pascale le voit comme une évidence. D'abord à Antony (92), où elle est conseillère municipale d'opposition : la politique libérale menée depuis 25 ans y est catastrophique, vecteur d'inégalités et d'injustices sociales extrêmes. C'est d'ailleurs tout le département des Hauts-de-Seine, fief sarkoziste, qui est sujet à un démantèlement social inique.

Pascale est également élue au conseil régional d'Ile de France. Elle y dirige la révision des politiques de transport, un enjeu social et environnemental très fort. Il s'agit de rompre avec 30 ans d'errances dans le domaine, en basculant progressivement vers un modèle qui ait du sens et un avenir. En trois mots : organiser la planification ! Mais si l'Etat a délégué des responsabilités aux collectivités territoriales, il orchestre toujours les financements - avec les choix que l'on connait... C'est tout le sens de son engagement au secrétariat national du PG, mais aussi sur les listes du Front de Gauche pour changer d'Europe : pour elle, il ne faut pas se tromper, s'opposer aux politiques libérales européennes c'est aussi lutter contre la politique française qui est calquée dessus. 

                                                                                                                                               Christian Picquet né à Paris en 1952, a été tout au long des années 1970, un acteur engagé de toutes les mobilisations de la jeunesse scolarisée, pour les droits des femmes, pour l'égalité français - immigrés, contre le racisme et l'extrême droite...  

Journaliste à "Rouge" dès 1980 jusqu'à son dernier numéro, membre de la direction de la LCR de 1984, jusqu'à son intégration dans le NPA ; il a longtemps été en charge des relations avec le reste de la gauche (et, à ce titre, l'un des initiateurs de l'Appel des 200 en faveur d'un « non » de gauche au référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005), de la lutte contre le racisme et l'extrême droite, du combat pour les droits et libertés, de l'action contre la guerre.

 




Mieux connaître Marie-France Beaufils, Tète de liste Front de Gauche.

Marie-France Beaufils est née le 22 novembre 1946 à Pleumartin  dans la Vienne. Son père facteur vient s'installer à Saint-Pierre-des-Corps en 1957 où sont déjà deux de ses frères, cheminots. Le monde de l'enfance la passionne. Elle est tout d'abord nommée comme institutrice remplaçante à partir de 1967. Elle sera affectée définitivement à Saint-Pierre-des-Corps en 1971. Elle adhère au Parti communiste français en 1967 avec la volonté Elle devient conseillère municipale en 1971.  Première adjointe en 1977 sur la ville, canton en 1982. En 1983 elle est Maire de Saint-Pierre-des-Corps, ville cheminote.
Elle siègera par la suite de 1983 à 1988 au Conseil d'Administration de la SNCF puis de 1999 à 2002 au Conseil Supérieur du Service Public Ferroviaire.
Elle est à l'initiative de la création de l'Association des communes riveraines de la Loire qui travaille sur les risques d'inondation.
En 2000 à la constitution de l'agglomération Tour(s)plus, elle est nommée vice-présidente et s'occupe depuis cette année des équipements culturels et sportifs.

Elle est élue Sénatrice en 2001 et quitte donc son poste de conseillère générale. Elle est membre de la commission Economique puis des Finances, au Sénat. Elle fait également partie de la Mission collectivités territoriales.
Elle a activement participé à l'action de sinistrés de la sécheresse d'Indre-et-Loire qui l'ont élue Présidente d'Honneur de l'Association des élus des communes situées en zone argileuse.
Elle a été élue par les représentants des communes de 10 000 à 20 000 habitants, membre du Comité des Finances Locales où elle siège depuis le 1 juillet 2008.
Elle est Vice-présidente de l'Association des Petites Villes de France (APVF) et de l'Association des Maires d'Indre-et-Loire.

Questions, réponses.

Pourquoi avez-vous accepté d’être tête de liste dans la région Centre-Limousin-Auvergne ?

Marie-France Beaufils. J’étais déjà candidate, en deuxième position, lors des élections européennes de 2004. J’ai accepté de conduire la liste car, pour moi, c’est une façon naturelle de continuer la lutte que j’ai menée au moment du référendum sur le traité de ratification de la constitution européenne. Je me suis battue à la fois pour que les citoyens s’approprient le contenu du projet et pour qu’ils le refusent puisqu’il érigeait la libre concurrence en force de loi.

Votre région est-elle particulièrement intéressée par la question des services publics ?

Marie-France Beaufils. Nous sommes très attachés à cette question. La Creuse a été un élément important du démarrage de ce grand débat sur les services publics, mais elle intéresse toute notre région. La réorganisation des services de La Poste, par exemple, a entraîné une réduction du nombre de bureaux qui s’est soldée par une moindre présence dans les petites communes. À certains endroits, ces bureaux ont dû trouver refuge dans des commerces. Mais, au-delà de La Poste, je pourrais multiplier les exemples de services publics qui ont fondu petit à petit. Aujourd’hui, les services à domicile, les services à la personne sont majoritairement assurés par le privé. Or on ne peut accepter que la rentabilité financière domine ces secteurs d’activité. La façon dont on extirpe, de temps à autre, la directive Bolkestein pour tenter de soumettre à la concurrence l’ensemble des services publics nous incite à ne pas lâcher sur cette question. Nous interviendrons également sur la contribution de l’Europe pour que les infrastructures de déplacement, en particulier le chemin de fer, soient mieux intégrées dans l’ensemble des moyens qui doivent être mis à la disposition de la région.

Vous êtes une des rares femmes têtes de liste présentées par les différentes formations politiques. La parité est-elle encore un long chemin en politique ?

Marie-France Beaufils. La parité est inscrite dans la loi mais elle a du mal à exister concrètement. Il y a eu, certes, des progrès mais on est encore loin d’une situation d’égalité entre hommes et femmes en politique. Je suis fière de prendre cette responsabilité et j’espère que l’on va voir de plus en plus de jeunes femmes s’engager dans le domaine politique. Mais, pour cela, il faut aussi que l’État mette les moyens leur permettant de le faire. Car malheureusement c’est encore sur elles essentiellement que reposent les tâches domestiques et l’éducation des enfants.

Quelles initiatives allez-vous mener pendant votre campagne ?

Marie-France Beaufils. Nous allons mener notre campagne à partir de la question sociale. Elle est bien présente depuis le 29 janvier et surtout le 19 mars. Il y a eu de grandes manifestations chez nous, où les salariés du public et ceux du privé se sont retrouvés ensemble. Nous aurons des rassemblements dans chaque département, mais nous entendons construire une campagne de proximité avec des militants qui iront devant les portes des entreprises, sur les marchés... Ces actions de terrain, de contact avec les citoyens, sont prioritaires pour nous.

Pensez-vous avoir des chances d’être élue ?

Marie-France Beaufils. En 2004, notre liste, conduite par Daniel Geneste, avait obtenu un bon résultat, puisque son pourcentage était légèrement supérieur à celui que le PCF avait réalisé en Île-de-France. Hélas, nous n’avons pas eu d’élu à cause du mode de répartition particulièrement complexe. On espère faire mieux le 7 juin prochain, d’autant que l’on va s’appuyer sur les questions soulevées au moment du référendum de 2005. La population a vécu cette expérience et se rend mieux compte, avec la crise actuelle, des méfaits que peut produire dans leur vie une Europe livrée au libéralisme et au capitalisme. Nous pouvons davantage mobiliser des électeurs motivés par la construction d’une autre Europe. Nous allons nous battre pour obtenir des élu(e)s.

                                                                                                              

Publié dans FRONT de GAUCHE

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