Dans l'Humanité ce mardi, l'UMP Copé en deux.

Publié le par Section Pcf Vierzon

une-hq_16.jpgElu ce lundi soir avec seulement 98 voix d'avance sur François Fillon, Jean-François Copé est un nouveau président affaibli d'un UMP profondément divisé et marqué par le fiasco du scrutin interne.

Les résultats publiés par Patrice Gélard, président de la commission de contrôle des opérations électorales(Cocoe), à 22 heures 45 ce lundi soir, mettent fin à un invraisemblable imbroglio électoral de plus de 24 heures. Ils donnent le secrétaire général de l'UMP vainqueur avec 87.388 voix (50,03%) contre 87.290 voix (49,97%) pour son rival François Fillon, soit un écart de 98 voix.

Jean-François Copé a annoncé tout de suite après avoir téléphoné à son rival François Fillon pour l'inviter à le "rejoindre" au sein de l'UMP et travailler ensemble car "nos adversaires sont à gauche". "Mes mains et mes bras sont grand ouverts (...) Je n'ai ni amertume ni rancoeur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise", a déclaré le député-maire de Meaux.

Celui-ci s'est tout de suite fixé un objectif: "Réaliser les conditions d'une vague bleue pour les prochaines échéances électorales, à commencer par 2014. Avec une droite moderne, décomplexée, qui combattra toujours la gauche bien pensante."

A lire dans l'Humanité de ce mardi:

  • L'UMP, un parti déboussolé
  • L'analyse d'un politologue
  • Récit de ce fiasco électoral
  • Le Front national et l'UDI se frottent les mains
  • La Droite forte devant les autres: le nouveau jeu des motions

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Publié dans L'HUMANITE

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