L’hommage du PCF à Georges Marchais.

Publié le par Section Pcf Vierzon

Le 16 novembre 1997, l’ex-secrétaire général du PCF décédait. Lundi 19, les communistes honorent sa mémoire, à leur siège national avec l’actuel secrétaire national, Pierre Laurent.

Coïncidence des dates. Alors que le Parti communiste célèbre, depuis mercredi soir, les trente ans de la mort d’Aragon, c’est à une autre illustre personnalité qu’il rendra hommage, lundi : son ancien secrétaire général, Georges Marchais, disparu il y a quinze ans jour pour jour, ce vendredi, à l’âge de soixante-dix-sept ans. Les deux hommes, il est vrai, tous les deux communistes, étaient très proches, et, comme l’écrivain, l’ancien dirigeant communiste a marqué fortement le Parti communiste dans sa fédération du Val-de-Marne, bien sûr, qui coorganise l’hommage, lundi, au siège national du Parti, avec l’actuel secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Mais aussi les générations de responsables venus après lui et qui ont adhéré au PCF à la fin des années 1980, à l’instar d’Olivier Dartigolles. « Derrière l’image du “boxeur” télévisuel qu’il était, mais que les médias ont brossée de lui jusqu’à la caricature et qui fait toujours les délices des zappings, il y avait un homme plus sensible et complexe qu’il n’y paraît, et qui a accompagné le PCF dans son effort de modernisation, lui permettant d’anticiper en partie le basculement d’une époque », explique le porte-parole du PCF.

Pour lui qui ne l’a « rencontré que deux ou trois fois », l’hommage de lundi contribue ainsi à rétablir « cette part de vérité », à rebours de « la brutalité et l’injustice dans la manière dont cette grande personnalité est communément traitée ». Ouvrier métallo syndicaliste, secrétaire général du PCF de 1972 à 1994 et artisan du programme commun de la gauche, Georges Marchais était porteur d’un « rassemblement à dimension populaire », souvent occulté par l’image qu’on a fabriquée de lui, souligne encore Olivier Dartigolles.

Lundi, l’hommage sera rendu en présence de sa famille : Liliane, sa compagne, ses enfants et ses petits-enfants. Des responsables nationaux et départementaux du PCF, anciens et actuels, et les anciens proches collaborateurs de Georges Marchais y assisteront également.

Par PCF National.

Publié dans VIE du PARTI

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C
<br /> Je m'associe à l'hommage rendu à ce grand dirigeant communiste.<br /> Il a été injustement maltraité : par les adversaires de classe c'était logique, mais moins acceptable à l'intérieur du parti.<br /> Des camarades ont oubliés bien vite que nous étions engagés massivement dans les choix du parti Nous accomplissions sans état d'âme les tâches nécessaires à l'accompagnement des luttes sociales :<br /> la musette du dimanche ; les entrées d'entreprise au petit matin ; les porte à porte du soir pour les contacts et les souscriptions.<br /> Nous étions responsables des orientations prises et plus encore que la masse des militants les hauts cadres du parti. (J'ai entendu il y à peu Charles Fiterman présenté comme membre du P.S. y<br /> aller de sa perfidie à propos de son ancien camarade)<br /> Sous le secrétariat de Georges nous avons vécu de grands moments, le parti nous a beaucoup appris dans ses écoles. je me sens totalement impliqué dans les orientations de l'époque y compris la<br /> façon dont nous nous sommes fait dupés par le PS avec le programme commun.<br /> La bataille n'était pas perdue lors de son retrait : le parti restait une force politique non négligeable que l'on rêve d'atteindre aujourd'hui.<br /> Les rénovateurs et autre réformateurs ont achevé le travail de nos adversaires : cassé le moral, coupé bras et jambes à des dizaines de milliers de militants.<br /> Pensée émue donc et aujourd'hui, avec notre renouveau, retour dans l'action<br /> On ne lâche plus rien<br />
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