« Le monopole de la violence légitime »

Publié le par Section Pcf Vierzon

 


« Libération » qui fait les mêmes constats que nous. Et le communiqué de la FSU dans le même registre. Ce sont des poids lourds de la vie syndicale du pays. Donc l’affaire rebondit sans aucune gloire pour ceux qui l’ont déclenchée. Car c’est une chose de me trainer dans la boue en prenant des airs de cigognes outragées et une autre de clouer le bec à la CGT. Autant dire que c’est impossible. Hortefeux va donc faire le petit garçon et ceux qui s’en sont pris à moi peuvent aller en parler au siège de la CGT. Je ne suis pas près d’oublier quel syndicat m’aura, en quelque sorte, protégé dans cette histoire. Ni qui m’a tiré dessus sans précaution de langage ni vérifications d’aucune sorte. Evidemment, comme c’est trop bon pour moi, je publie ici même l’extrait de l’interview de Bernard Thibault et le communiqué de la FSU. Bon appétit les indignés de commande ! Mais je vois qu’on n’entend plus personne ! Puissance de la classe ouvrière !

« Libération »Comment analysez-vous les sabotages d'hier sur la ligne Paris-Bordeaux?

Bernard Thibault : « Les cheminots les dénoncent vivement. Je note que nous n'avons toujours pas le moindre début d'explication plausible sur les sabotages qui se sont produits après les grèves contre la réforme des régimes spéciaux en 2007. Des commentaires les avaient mis illico sur le dos des grévistes radicaux. Beaucoup d'indices nous laissent penser qu'il s'agit d'actes coordonnés, organisés, structurés par une coordination à une échelle centrale… »

« Libération » : Le gouvernement, donc ?

B.T. : « A une échelle centrale… Seule elle peut faire des actions le même jour, à la même heure, à plusieurs points du territoire. Mais cela ne vient pas des grévistes. »

« Libération » : Comme les violences dans les manifs ? »

BT : « La présence de policiers en exercice camouflés sous des badges syndicaux, à Lyon, à Paris, ne fait aucun doute. Des manipulateurs s'infiltrent et poussent au crime dans des piquets de grèves, des manifestations, des occupations de ronds-points, violentent les situations en fin de manifs pour avoir des images chocs pour la télé et créer un climat de tension. On a vu des policiers avec des badges CGT repérés par les nôtres, qui se réfugient dans un hall d'immeuble, et finissent par se faire exfiltrer par des CRS. Quand on en vient à ce genre de procédés, c'est que l'on ne sent pas très fort de l'autre côté. »

Publié dans POLITIQUE

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