Un Front populaire.

Une page s’est tournée le week-end dernier avec le refus des Alternatifs et du MRC de Jean Pierre Chevènement de rejoindre le Front de Gauche. De saisir les élections européennes pour offrir aux citoyens un débouché politique à la hauteur des enjeux du moment.

Une autre s’ouvre dans laquelle chacun d’entre nous prend dès à présent sa part pour faire du Front de Gauche un Front ouvert et populaire. « Nationalement trois partis (le PG, le PCF et la Gauche Unitaire de Christian Picquet) vont composer le Front de gauche, explique Eric Coquerel, le secrétaire national chargé des relations extérieures et unitaires. À nous d’en faire le débouché populaire dont nous avons bien vu l’impact et le potentiel lors des manifestations du 19mars ! »

À nous, en effet, « de ne pas réduire le Front de Gauche à ces trois forces mais d’en faire un véritable Front populaire ».

Comme Eric nous le dit: « Nous allons continuer à proposer des places sur les listes à des personnalités d’ouverture, issues des mouvements sociaux et des luttes écologiques, acteurs du

monde culturel et intellectuel…» Il va de soi que ces propositions concernent également les responsables politiques de partis qui ne se résolvent pas à voir leur formation refuser le Front de gauche ainsi qu’à des animateurs de collectifs citoyens.

Nationalement, « nous allons proposer au PCF et à la Gauche Unitaire d’ouvrir le Comité de soutien national à des groupes qui n’ont pas une vocation naturelle à se présenter à des élections ». Ils doivent pouvoir afficher leur participation au Front comme ce fut le cas lors du « Front populaire ».

Mais surtout, localement, « nous devons amplifier la création de comités pour le Front de Gauche  des « comités populaires » afin de l’ouvrir aux dizaines de milliers de citoyens qui sont sans nul doute disponibles à le construire. » Ils sont, en effet, « la condition de la réussite de cette stratégie politique dont tout démontre l’urgence ».