3 jours à GRENOBLE.

Publié le par Section Pcf Vierzon

J’ai passé 3 jours à GRENOBLE, et je n’ai pu résister à rendre une visite aux CATERPILAR à Echirolles pour apporté un soutien.

J’ai rencontré Pierre PICCARRETA, délégué syndical CGT, puis Nicolas Benoît (malgré toutes les sollicitations des médias), dans un climat tendu car depuis l'annonce, le 17 février, des 733 suppressions de postes, les salariés avaient multiplié les actions : des manifestations et blocages des sites, jusqu'à la séquestration pendant vingt-quatre heures fin mars de quatre cadres de l'entreprise.

Et vendredi, l'affaire a pris un tour judiciaire, le tribunal de grande instance de Grenoble avait ordonné à la vingtaine de salariés assignés pour "atteinte à la liberté du travail" et "occupation illégale des locaux" de laisser libres les accès aux sites Caterpillar de Grenoble et d'Echirolles, occupés depuis plusieurs jours, sous peine de payer 200 euros par infraction constatée.

Depuis les négociations ont repris, la direction du groupe avait précédemment proposé, sous réserve d'un accord sur le temps de travail et une annualisation de celui-ci, de réduire le nombre de suppressions d'emplois de 733 à 600, ainsi que d'augmenter de 48,5 millions à 50 millions d'euros l'enveloppe du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

Dans cet accord la direction du constructeur américain d'engins de chantier s'engage à assurer la pérennité de son site dans l'Isère (Grenoble et Echirolles) et à y réaliser des investissements. Il confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de sept cent trente-trois à six cents. Des discussions sur l'aménagement du temps de travail doivent également être conclues avant le 31 octobre 2009.

Le protocole sera soumis dans la semaine à tous les salariés par un référendum à bulletin secret

 Bon courage et merci.


Dernière minute:

"La décision du juge des référés de condamner 19 salariés de Caterpillar en lutte pour la défense de leur emploi et du site de Grenoble est ignoble. Le PCF condamne cette décision injuste", affirme le parti communiste dans un communiqué.

Selon lui, l'action de ces salariés est "une action collective légitime". "Par cette décision du juge des référés, la justice vient prêter main-forte à la direction de Caterpillar. Pire, elle renforce l'angle d'attaque du président de la République qui choisit la criminalisation de l'action syndicale au lieu de répondre aux exigences sociales qui montent dans le pays".


Publié dans ACTUALITEE

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