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Leur ennemi commun : les salaires !

Publié le par Section Pcf Vierzon

Dupmig.jpgA droite : un banquier. Pardon le Banquier, Jean-Claude Trichet, directeur de la Banque centrale européenne et gardien du temple néolibéral, a été on ne peut plus clair : augmenter les salaires ? "Ce serait la dernière des bêtises à faire !"
Pour M. Trichet, qui n'a jamais connu des fins de mois difficiles, les salaires, c’est comme le prix des matières premières ou du pétrole : un coût.
À la seule différence qu’il a une arme (le patronat et le MEDEF) pour agir sur son évolution (ou sa non-évolution).
Payé 360 612 euros en 2009, le banquier en chef a fait évoluer son propre salaire de 4,5% depuis 2007 et de 2,5% depuis 2008...
Ce n'est pas sur lui, mais sur les luttes, qu'il faut compter pour tourner l'euro et la BCE vers l'emploi, vers le financement des services publics. Il reste sur la même longueur d'onde que son complice, DSK, le directeur "socialiste" du FMI, organisme spécialisé dans la casse des services publics.
A gauche (si l’on peut dire!), Didier Migaud, Président socialiste de la cour des comptes.
Rendant son rapport annuel, le député nommé par Nicolas Sarkozy à ce poste, (merci Nicolas!) a lancé un vibrant appel à l’austérité des budgets.
À commencer, dit-il, par la masse salariale des fonctionnaires.

Deux charges contre le pouvoir d’achat des salariés qui n’ont pas entamé leur détermination à faire valoir leurs droits... Devançant les désirs de la droite au pouvoir et du MEDEF, D. Migaud prône donc un gel des salaires des fonctionnaires jusqu’en 2013. Sans dire que la réforme des retraites, qui prévoit l’augmentation des taux de cotisation, imputera déjà leurs salaires nets...
Bref ces deux là, se ressemblent comme les deux Dupond : leur politique économique c'est Bonnet blanc et Blanc bonnet au service du capital et des marchés financiers.
Taxer les revenus financiers des sociétés, s'en prendre à la logique de la rentabilité inhérente au capitalisme ? Nos deux Dupont de la finance n'y songent pas un seul instant!
Le crédo de l'UMP, du MODEM et des dirigeants socialistes reste celui de Maastricht : la baisse des dépenses publiques.
Toujours au détriment des services publics et de la satisfaction des besoins populaires.
Et le sieur Migaud, proche de Laurent Fabius, n'y va pas de main morte : il trouve que Sarkozy ne réduit pas assez vite les déficits ! Bref, ce Président sarkocialiste veut davantage d'austérité... Un nouvelle émule de Thatcher et de Blair ?
Comme l'explique Alain Bocquet (député PCF) : "Il ne s'agit donc pas seulement de battre Sarkozy , mais de construire une autre politique".
Et pour cela, le PCF garde un rôle moteur.
Le scrutin du 20 mars sera vraiment l’occasion de mettre une vraie gauche à la droite, avec le vote en faveur des candidats présentés par le PCF et soutenus par le Front de Gauche et CHER, TERRE de GAUCHE !

BLOG/JMR

Publié dans POLITIQUE

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